NON, à la fermeture de places en IME

Ainsi, 200 places d’accueil en IME sur 1200 seraient fermées au profit d’une prise en charge en SESSAD (Service d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile), une partie des places restantes étant transformées en accueil à temps partiels d’ici le mois de mars 2022.
Le système d’inclusion en milieu ordinaire est un choix positif et progressiste. Toutefois, il doit être pensé en complémentarité des autres systèmes de prises en charge.
Dans cette perspective, la capacité de l’Education Nationale à faire face au recrutement de nombreux AESH (Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap) doit être questionnée alors même qu’un nombre conséquent d’enfants ne bénéficient pas de leur accompagnement complet aujourd’hui.
Les besoins des enfants doivent être entendus et respectés :

• Des moyens doivent être donnés à l’Education Nationale pour accueillir décemment les enfants qui seront intégrés dans les écoles,
• Les besoins des enfants doivent faire l’objet d’une évaluation garantissant qu’ils ne soient pas désocialisés à la maison, gardés par des parents avec toutes les conséquences négatives sur l’emploi,
• L’augmentation du nombre d’enfants accédant aux établissements ne doit pas reposer sur des accueils à temps partiels non choisis.
  
  L’Udaf s’associe aux parents pour demander à ce qu’ils puissent être entendus sur la réalité des besoins des enfants en situation de handicap et notamment des moyens à mettre en oeuvre pour une prise en charge adaptée, développant l’inclusion tout en maintenant les places en IME, compte tenu du nombre d’enfants restant en attente d’accueil, inclusif ou non.
  Précisions disponibles sur change.org où les parents d’enfants en situation de handicap ont lancé une pétition en ligne.